Saint-Nazaire : un patient retrouvé pendu dans le placard de sa chambre

09/05/2019 Par A.F.
Faits divers / Justice
Après avoir signalé sa disparition huit jours auparavant aux services de police, le personnel soignant de l'hôpital de Saint-Nazaire a retrouvé un patient pendu dans le placard de sa chambre, où il s'était enfermé. Une enquête a été ouverte par le Parquet.

C'est une terrible découverte faite par le personnel soignant de l'unité psychiatrique du centre hospitalier de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Le lundi 6 mai, en fin d'après-midi, les soignants ont retrouvé un homme pendu dans le placard de sa chambre. Disparu depuis huit jours, ce Nazairien de 37 ans, qui devait quitter l'établissement sous peu, avait été inscrit au fichier des personnes recherchées. Le rangement de sa chambre étant fermé et la clé ne se trouvant pas sur la porte, les agents avaient d'abord pensé à une fugue et avait alerté la police ainsi que le procureur. " Cette personne était à l'intérieur du placard de la chambre d'hôpital, le placard était fermé de l'intérieur puisqu'il y avait les clés encore à l'intérieur", ce qui tend à accréditer la thèse du suicide, a précisé la procureure de Saint-Nazaire, Sylvie Canovas-Lagarde. Alors qu'ils s'apprêtaient à redonner les locaux à un autre patient, les agents ont été alertés par la forte odeur émanant de la chambre inoccupée. Une enquête a été ouverte par le Parquet pour connaître les causes exactes de la mort. Ce jeudi 9 mai, une autopsie devrait être pratiquée à l'institut médico-légal de Nantes. A ce stade, les policiers ont écarté la piste criminelle. "Une enquête interne est actuellement en cours et doit permettre d'analyser cette situation en toute transparence. A l'issue, des mesures seront mises en œuvre afin d'éviter qu'une telle situation ne se reproduise", a indiqué dans un communiqué la direction de l'hôpital, qui a fait remonter l'information à l'Agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire. Une cellule de soutien psychologique à destination des proches du patient et des professionnels confrontés à cette situation a été mise en place.  [Avec Presse Océan et Ouest France]

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Claire FAUCHERY

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