L'hôpital de Lannemezan (Hautes-Pyrénées) prend en charge des patients victimes de maladies vectorielles à tiques lorsque leur accompagnement médical n'a pas donné de résultat satisfaisant.
En Occitanie, il y a donc désormais quatre établissements de santé qui peuvent accueillir ces "cas complexes" : Montpellier, Nîmes, Perpignan et Lannemezan.
À l'hôpital de Lannemezan, il n'y a qu'un seul médecin spécialisé dans les maladies vectorielles à tiques. Le Dr Raouf Ghozzi reçoit plus de 500 patients par an. "Quand j'ai débuté, j'étais à 10 consultations par semaine. Puis, très rapidement je suis passé à 20,30,40 et 50 consultations par semaine. (…) Beaucoup de patients sont en errance et en souffrance", confie le praticien à France Bleu avant de poursuivre : "J'espère que l'hôpital pourra bientôt recruter de nouveaux médecins spécialisés pour répondre à la forte demande".
[Avec Francebleu.fr]
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Thierry Lemoine
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