Information judiciaire après le décès d'un homme de 22 ans vacciné quelques heures avant

29/07/2021 Par Marion Jort
Santé publique

Une information judiciaire en "recherche des causes de la mort" a été ouverte mercredi 28 juillet après le décès, lundi, d'un Sétois de 22 ans, vacciné quelques heures auparavant mais qui aurait aussi ingéré un aliment auquel il était allergique.    Âgé de 22 ans, Maxime est décédé lundi 26 juillet, quelques heures à peine après avoir reçu une injection de Pfizer. Deux jours plus tard, mercredi 28 juillet, une information judiciaire en "recherche des causes de la mort" a été ouverte. Une autopsie sera réalisée à l'initiative du juge d'instruction, a aussi indiqué le parquet de Montpellier, même si selon lui, "l'autopsie ne sera sans doute pas conclusive".  "En effet, même s'il est établi à l'issue que le décès résulterait d'une allergie, il est d'ores et déjà fait état de ce que le jeune homme aurait absorbé peu avant son décès un aliment pour lequel il avait une allergie connue", a expliqué le Parquet. Des investigations complémentaires seront "sans doute nécessaires". 

Dans une vidéo diffusée sur Facebook sur laquelle on voit en plan fixe un certificat numérique européen de vaccination, un homme se présentant comme son père explique que son "seul fils", son "aîné", s'était fait vacciner à Sète (Hérault) pour pouvoir partir en Grèce avec un ami. Le jeune homme "est décédé après un choc allergique à 23 heures après avoir été vacciné à 14 heures", assure-t-il sur cette vidéo, abondamment relayée sur les réseaux sociaux, notamment par des militants antivax ou anti-pass sanitaire. "Mon fils avait 22 ans, 22 ans. Il est criminel de mettre sur le marché des vaccins qui ne sont pas certifiés, qui n'ont pas été vérifiés...", accuse-t-il, très en colère.  L’ARS Occitanie a indiqué qu'une "expertise était en cours" et que ses services étaient "fortement mobilisés" pour faire la lumière sur les causes de ce décès. [avec AFP] 

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