
Cancer du sein : le dépistage toujours à la baisse
Seules 44% des femmes éligibles ont participé au dépistage organisé du cancer du sein en 2024, selon le dernier bilan de Santé Publique France (SPF) publié le 6 mai.

Ce taux est en légère baisse par rapport à 2022 (44,8 % ; 48,6 % en 2023 mais dépistage tous les 2 ans). Sur l’ensemble de la période d’un dépistage, soit entre 2023-2024, la participation est de 46,3 % contre 46,7 % pour la période 2022-2023. Selon SPF, toutes les tranches d’âge sont concernées par cette tendance à la baisse.
Même si on peut ajouter à ce taux une proportion de femme ayant recours à un dépistage individuel (estimé à environ 10% de la cible), cette participation "reste insuffisante et en deçà des recommandations européennes (70 % de la population cible)", souligne SPF.
Sur le plan géographique, une baisse importante (de 3 à 5 points) entre 2024 et 2022 est observée en Ile-de-France, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Centre-Val-de-Loire et à La Réunion. Elle est plus modérée (de 1 à 2 points) en Bourgogne-Franche-Comté, Normandie et Pays-de-la-Loire. A contrario, une stabilité est retrouvée en Occitanie, Hauts-de-France, Grand-Est, Bretagne, Auvergne-Rhône-Alpes, Martinique ; et une hausse importante (4 à 5 points) est même observée en Nouvelle-Aquitaine et en Corse.
SPF précise que "depuis 2020 et l’épidémie de Covid-19, des perturbations sont observées dans l’envoi des invitations et dans la participation". En outre, certains changements sont à prendre en compte. Ainsi, à partir du 1er janvier 2024, l’envoi des invitations est réalisé par l’Assurance maladie, ce qui a "pu modifier le rythme d’invitation habituel de deux ans des dépistages".
Références :
D’après Santé publique France (6 mai).
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