Variole du singe : trois nouveaux cas détectés à la Réunion
Trois cas de Mpox, aussi appelé variole du singe, ont été détectés à La Réunion, selon l'ARS. Les derniers cas confirmés de ce virus sur l'île remontaient à septembre et octobre 2022.
Trois cas d'infection par le virus Mpox (Monkeypox), longtemps appelé variole du singe, ont été confirmés au cours des deux dernières semaines à La Réunion, a indiqué l'ARS sur son site, vendredi 21 juin. L'agence n'a toutefois donné aucune indication sur l'état de santé des personnes contaminées ni sur l'origine des contaminations.
"Une enquête épidémiologique a été mise en œuvre", écrit-elle, précisant que "les patients et leurs contacts ont été pris en charge et ont reçu les informations sur la conduite à tenir". Celle-ci comprend notamment un "encouragement à se faire vacciner dans les plus brefs délais" et une "surveillance de toute apparition de symptômes évocateurs", note l'ARS.
Les deux derniers cas confirmés de Mpox à La Réunion remontent à septembre et octobre 2022. Il s'agissait alors pour le premier d'un homme revenant de l'Hexagone "où il a très probablement contracté l'infection", avait assuré l'ARS, dans un communiqué. Pour la seconde personne, la contamination avait "eu lieu sur le territoire" réunionnais. Ces deux patients n'avaient alors présenté aucun signe de gravité, selon l'ARS.
Comme le rappelle l'agence, la transmission de ce virus se produit à l'occasion "d'un contact prolongé en face à face par des gouttelettes respiratoires ou par contact direct avec une personne infectée", ainsi que "de manière indirecte par des objets que le malade a contaminés, comme des vêtements ou du linge de lit".
Les premiers symptômes – fièvre, maux de tête et éruptions cutanées notamment – surviennent après une période d'incubation comprise entre 5 et 21 jours. La personne est contagieuse dès l'apparition des premiers symptômes et jusqu'à la cicatrisation complète des lésions cutanées. Mais "certaines personnes sont susceptibles de développer des formes graves, notamment les personnes immunodéprimées, les femmes enceintes et les jeunes enfants", souligne l'ARS.
[avec AFP]
Références :
AFP
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