Actuellement 42 000 nouveaux cas de cancer colorectal sont diagnostiqués chaque année en France. Il représente 11,6 % des cancers masculins et 12,2 % des cancers féminins, ce qui fait de lui le troisième cancer le plus fréquent chez l’homme et le second chez la femme. Cependant, cette pathologie reste encore taboue. En conséquence, le dépistage reste très insuffisant. Ainsi, selon les chiffres de l’enquête Edifice, 62% des participants ont déjà réalisé un examen de dépistage du cancer colorectal au cours de leur vie (qu’il s’agisse d’un test fécal, du nouveau test immunologique ou test Hémocult, ou d’une coloscopie), et 38% d’entre eux ne l’ont jamais fait. Par ailleurs, seules 4 personnes sur 10 (38%) suivent les recommandations sur la fréquence de l’examen de dépistage, c’est-à-dire tous les deux ans. Les raisons invoquées par les personnes réfractaires sont principalement le fait de ne pas se sentir concernées (37%), la négligence (32%), ou des raisons liées à l’examen (29%). Viennent ensuite des raisons liées au médecin (23%) et une crainte des médecins et des hôpitaux (10%). Le facteur social est aussi en cause, l’enquête mettant en évidence que les personnes précaires sont moins nombreuses à avoir réalisé un dépistage au cours de leur vie (56% vs 67%). Dans ce contexte, Roche se mobilise pour Mars bleu et organise une opération de sensibilisation avec plus de 120 stands de sensibilisation dans toute la France.
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