Après avoir réuni un comité d'experts samedi 23 juillet, le directeur général de l'OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a décidé de déclarer "une 'urgence de santé publique de portée internationale' pour ce qui concerne l'éruption de variole du singe". Si le risque au niveau mondial est relativement modéré, il est élevé en Europe, considère en effet le patron de l'OMS. Depuis début mai, date de sa détection en dehors des pays africains où elle est endémique, la variole du singe a frappé plus de 16.836 personnes dans 74 pays, selon le tableau de bord du Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) à la date du 22 juillet. Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus a souligné qu'à l'heure actuelle, "cette flambée est concentrée parmi les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes, et en particulier ceux qui ont des partenaires multiples, ce qui veut dire qu'elle peut être stoppée avec les bonnes stratégies dans le bon groupe". "Il est essentiel que tous les pays travaillent étroitement avec les communautés d'hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes" pour leur fournir assistance et informations, a insisté le patron de l'OMS. "Ces mesures doivent protéger la santé, les droits humains et la dignité de la communauté affectée", a souhaité le directeur général, en martelant: "La stigmatisation et la discrimination peuvent être aussi dangereuses que n'importe quel virus". [avec AFP]
Alors que depuis début mai, le virus Monkeypox a infecté près de 17 000 personnes dans 74 pays, l'OMS a décidé de déclencher samedi sp, plus haut niveau d'alerte, mettant toutefois en garde contre toute stigmatisation des malades.
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Jerry Tulassan
Non
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