Démantèlement de l'agence du DPC : les Libéraux de santé redoutent la "fuite" des fonds de formation conventionnels
Réagissant à l'annonce de la fermeture prochaine de l'Agence nationale du DPC, l'intersyndicale réclame la "sanctuarisation" de son enveloppe budgétaire et son transfert aux autres organismes gérant la formation continue des libéraux.
Qu'adviendra-t-il des 250 millions d'euros dévolus, dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2026, au développement professionnel continu (DPC) ? L'annonce de la disparition prochaine de l'Agence nationale du DPC (ANDPC) suscite "des inquiétudes" du côté des Libéraux de santé. Dans un communiqué diffusé ce mercredi 26 novembre, cette intersyndicale – qui regroupe 10 syndicats représentatifs des libéraux – alerte sur le risque d'"une fuite de fonds de formation conventionnels dédiés aux seules professions de santé conventionnées, vers d’autres secteurs à travers des opérateurs généraux comme France Compétences".
Les Libéraux de santé demandent que les "missions financières aujourd’hui assurées par l’ANDPC soient transférées au Fonds interprofessionnel de formation des professionnels libéraux (FIF-PL) et au Fonds d’assurance formation de la profession médicale (FAF-PM), déjà pleinement opérationnels et compétents pour gérer les dossiers et les fonds relatifs à la formation professionnelle continue des libéraux".
S'interrogeant sur le "calendrier" de fermeture de l'ANDPC, l'intersyndicale appelle le ministère à construire "une transition fluide" afin d'éviter une "année blanche". "La disparition de l’ANDPC, sans solution immédiatement fonctionnelle, provoquerait en effet un retard préjudiciable dans la prise en charge des actions de DPC", met-elle en garde.
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