"Les CPTS sont le maillon manquant de notre système", d'après un rapport rendu au ministère

18/07/2023 Par Lucile Perreau
Mercredi 12 juillet, les trois professionnels missionnés pour réaliser un Tour de France des CPTS ont officiellement présenté, lors d'un déplacement à Fontainebleau, les conclusions de leur rapport aux côtés de la ministre Agnès Firmin Le Bodo, du député Frédéric Valletoux et de Marguerite Cazeneuve, directrice déléguée de l’Assurance maladie.

  Article initialement publié sur concourspluripro Le défi est presque relevé. "Le Président de la République nous a fixé comme objectif de couvrir 100% de la population des territoires avec les CPTS avant fin 2023. Nous en sommes aujourd’hui à 75%", a affirmé la ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé, le 12 juillet, lors d'un déplacement à Fontainebleau (Ile-de-France). Il y a quatre mois, en lançant le Tour de France des CPTS, le ministère souhaitait analyser les freins et les leviers qui permettraient d’atteindre une généralisation sur l'ensemble du territoire. Près d'une vingtaine d'auditions et 275 échanges plus tard, Marie-Hélène Certain, médecin généraliste en MSP et membre de la CPTS Val de Seine, Albert Lautman, directeur général de la CPAM de l'Essonne, et Hugo Gilardi, directeur général de l'ARS Hauts-de-France, ont remis le 28 juin dernier leur rapport à Agnès Firmin Le Bodo. Un rapport que Concours pluripro a livré en exclusivité. "Nous nous sommes rendus dans toutes les régions de France, que cela soit en visioconférence ou en présentiel. Nous avons réalisé des entretiens avec les équipes des CPTS", dévoile Marie-Hélène Certain. Pour la praticienne, les CPTS sont le maillon manquant de notre système. "Nous tenons quelque chose d’important dans la construction de l’offre de soins."  Marie-Hélène Certain dévoile que les professionnels se sont emparé du sujet des CPTS très rapidement, et avec beaucoup d’engouement et de dynamisme. "Ce que nous avons entendu était très largement convergent […] ce qui est très rassurant, cela confirme que les axes que nous avons voulu remonter dans ce rapport sont issus du terrain et sont très représentatifs", indique Albert Lautman. Ce que confirme la médecin généraliste : "Nous avons vu beaucoup d’enthousiasme. Nous avons craint qu’une forme de fatigue, de lassitude, voire de découragement, apparaisse deux ou trois ans après le lancement des premières structures, mais nous n’avons pas vu ça sur le terrain." Pour éviter ce "découragement", les trois porteurs du rapport ont justement préconisé dans leur rapport un appui aux CPTS tout au long de leur développement, notamment pour éviter l’essoufflement des professionnels impliqués ou la création de "coquilles vides", et qui peut se faire via une animation territoriale spécifique, des formations, des outils spécifiques, une simplification du suivi des objectifs...

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