Faut-il continuer à former toujours plus de médecins ?

médecins roumains (43% des diplômes européens), belges (15%), italiens (14%)… mais aussi français (16%).
"L’annulation des 1 200 entrées par an aboutirait à un impact immédiat et croissant sur la période", calcule la Drees : -27 600 médecins à l'horizon 2050, et un creux démographique "accentué et prolongé". "En termes de densité standardisée, le creux par rapport au niveau actuel ne serait ainsi comblé qu’en 2041 (au lieu de 2035 selon le scénario tendanciel), après un point bas inférieur de 10 % au niveau actuel, atteint en 2030".
1700
C'est la question centrale : quels effets aurait une augmentation, ou au contraire une diminution, de du nombre annuel d'admis en deuxième année de médecine ? Réponses de la Drees : en cas de baisse annuelle de 20% du nombre d'étudiants admis (soit -1700), les effectifs en 2050 seraient inférieurs de 11% par rapport au scenario tendanciel. "En termes de tension entre offre et demande de soins, une variation de 20 % du nombre annuel d’entrants en formation conduit à combler le creux démographique avec un retard ou une avance d’environ trois ans par rapport au scénario tendanciel", relève la Drees.
En cas de hausse de 20%, en revanche, l'effectif en 2050 serait supérieur de 53% au statut quo, et la densité standardisée supérieure de 37%.
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