Vaccination en cabinet : quelle organisation à partir du 25 février ?
Dans les starting-blocks depuis des semaines, les médecins généralistes vont enfin pouvoir vacciner prochainement dans leur cabinet. D’après un DGS-Urgent envoyé vendredi dernier, les praticiens volontaires pourront proposer la vaccination à leurs patients prioritaires à partir du 25 février avec le vaccin AstraZeneca. Conformément aux recos de la Haute Autorité de santé, datant du 2 février, les personnes de 50 à 64 ans atteintes de comorbidités sont concernées en priorité par cette 3e phase de la campagne vaccinale, ainsi que les professionnels du secteur de la santé et du médico-social de 18 à 64 ans. Les 18-49 ans avec comorbidités et les professionnels des secteurs essentiels au fonctionnement du pays pourront également être vaccinés dès que les doses seront disponibles. Comment récupérer les flacons? Concrètement, les médecins généralistes peuvent depuis le 12 février se rapprocher de la pharmacie d’officine de leur choix pour signaler leur volonté de se voir attribuer des doses du vaccin AstraZeneca lors de la toute première livraison en pharmacies d’officine, la semaine prochaine. Attention, ils ne doivent choisir qu’une seule pharmacie qui les approvisionnera.
Dès ce lundi, les pharmaciens peuvent renseigner ces éléments dans le portail de télédéclaration des pharmacies qui sera clos le mercredi 17 février à 23h. Le portail sera ensuite réactivé toutes les semaines, du lundi au mercredi, afin que les médecins puissent indiquer le volume de doses souhaité pour la semaine suivante. Les flacons seront ensuite livrés aux pharmacies d’officine au plus tard le 24 février et les médecins pourront venir les récupérer, ainsi que les aiguilles et seringues fournies. “Les volumes des premières livraisons destinées aux médecins de ville” étant “faibles” par rapport au nombre de médecins “potentiellement engagés” dans la campagne, un seul flacon de 10 doses leur sera délivré lors de la première livraison. La semaine du 1er mars, ils recevront 2 à 3 flacons maximum, indique le document qui précise que les volumes disponibles augmenteront rapidement dès mars. Demi-journée de rendez-vous Ces flacons devront être acheminés dans les cabinets avec un conditionnement isotherme adapté permettant de maintenir le flacon en position verticale, d’éviter de l’exposer à la lumière et de le secouer. A partir du premier prélèvement dans le flacon, le généraliste a 48 heures pour réaliser les 10 vaccinations s’il dispose d’un réfrigérateur qualifié et contrôlé à +2+8 degrés, et réservé au stockage des médicaments, dans lequel il peut replacer le flacon entre chaque injection. Si la flacon est conservé à température ambiante (30 degrés), les doses doivent être administrées dans les 6 heures. Dans son document, la Direction générale de la Santé privilégie la seconde option - la conservation à température ambiante- qui permettrait d’utiliser les doses “le plus rapidement possible et éviter toutes pertes''. Dans le cas, elle recommande au médecin de planifier une semaine à l’avance 10 rendez-vous dans une demi-journée (de préférence le matin) et de prévoir une liste d’attente en cas d’imprévu ou de rendez-vous non honorés. Afin d’aider les médecins à se préparer au mieux, le Collège de médecine générale a publié une fiche pratique. Il leur recommande d'identifier les patients éligibles, de planifier les rendez-vous en fonction du nombre de doses disponibles et des possibilités de conservation, de donner les informations sur le vaccin (bénéfice/risque) lors d’un contact avec le patient, de vérifier l’absence de contre-indication, de noter le consentement éclairé dans le dossier, mais aussi de réaliser la consultation de vaccination et la tracer sur : https://vaccination-covid.ameli.fr et, enfin, de prévoir une liste de personne susceptibles de venir au cabinet médical pour se faire vacciner dans des délais compatibles en cas de doses surnuméraires.
La sélection de la rédaction
Approuvez-vous la décision de rendre obligatoire une prescription pour les médicaments anti-rhume à base de pseudoéphédrine ?
Frederic Limier
Oui
Il est grand temps de réaliser qu’un pharmacien n’a aucune compétence pour soigner, n’ayant, pendant ses études, jamais vu un mala... Lire plus