Un médecin urgentiste condamné pour tentative d’agression sexuelle en état d’ébriété

14/11/2022 Par L. C.
Faits divers / Justice
Un urgentiste a été condamné à 12 mois de prison avec sursis probatoire pour "tentative d’agression sexuelle, par une personne en état d’ivresse manifeste". A bord d’un train, l’homme de 56 ans avait tenté d’embrasser de force une jeune fille de 17 ans, après avoir posé sa main sur sa cuisse.

  Un an de prison avec sursis probatoire de 2 ans, une obligation de soins et de stage de responsabilisation pour la prévention et la lutte contre les violences sexistes. C’est la peine prononcée par le tribunal correctionnel de Cahors contre un médecin urgentiste, le 27 octobre dernier. L’homme de 56 ans comparaissait pour "tentative d’agression sexuelle, par une personne en état d’ivresse manifeste". La condamnation concerne des faits commis le 7 juin 2022. Ce jour-là, le praticien alcoolisé monte à bord d’un train à Brive-la-Gaillarde et, bien qu’il reste des places libres, décide de s’installer à côté d’une jeune fille de 17 ans. Le quinquagénaire engage la conversation. Il explique à la jeune femme qu’il est médecin et qu’il peut lui prodiguer des soins, qu’elle peut le joindre dès qu’elle le souhaite. Le médecin de profession pose alors sa main sur la cuisse de la victime, apeurée. Celle-ci sursaute et repousse l’homme assis à ses côtés, relate actu.fr, qui reprend un article paru dans La Vie Quercynoise. Celui-ci insiste et prend le visage de la jeune fille entre ses mains pour l’embrasser. Elle le repousse une nouvelle fois. Une contrôleuse, qui avait remarqué que le voyageur "n’était pas net", s’introduit dans le wagon et appelle la jeune femme à changer de wagon. Mais le médecin lui fait barrage. La contrôleuse hausse le ton et menace le voyageur, qui finit par laisser passer la jeune femme, en pleurs. Selon une passagère qui a vu la scène, l’homme se serait déjà adressé aux femmes "de manière plutôt insistante" sur le quai. Ce dernier est interpellé par les gendarmes en gare de Saint-Denis-lès-Martel. L’homme nie entièrement les faits. Le contrôle d’alcoolémie indique 0,81 g, précise actu.fr. Une expertise révèle une personnalité "autocentrée" et alerte sur les "risques réels de récidive". Le prévenu se défend, assurant n’avoir jamais vu la jeune femme, et invoquant un caractère "spontané". Face à la barre, le médecin fait valoir son métier et sa réputation. "Mais non, monsieur le président, je ne vais pas m’amuser à ce genre de choses ! Monsieur le président je suis médecin, je n’ai même pas pensé à ça !" déclare-t-il. Selon La Vie Quercynoise, le président du tribunal rétorque que le milieu social et la profession ne sont en rien des arguments. Les faits pour lesquels l’homme a été condamné seront inscrits au casier judiciaire du médecin, jusqu’ici vierge. [avec l’actu.fr]

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Angélique  Zecchi-Cabanes

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