Une campagne pour sensibiliser à la greffe rénale avec donneur vivant
L'Agence de la biomédecine a lancé une campagne d'information, qui doit durer jusqu'à mi-janvier, sur la greffe rénale avec donneur vivant.
L’Agence de la biomédecine lance une campagne d’information du 15 novembre 2025 au 15 janvier 2026 sur la greffe rénale avec donneur vivant, à destination des personnes en insuffisance rénale, de leurs proches, ainsi que des professionnels de santé. Il s’agit, en particulier, de dissiper certaines idées reçues qui perdurent. Par exemple, que le candidat donneur n’est pas forcément un membre de la famille, mais un proche ; que même en cas d’incompatibilité, des solutions existent (don croisé, traitements de désensibilisation) ; ou encore qu'un diabète, un HTA ou un âge avancé n’élimine pas systématiquement la possibilité du don.
La greffe rénale constitue un enjeu de santé majeur en France car on estime qu’un Français sur 10 vit avec une fonction rénale altérée, et "nombreux sont ceux qui auront besoin d’une greffe au cours de leur vie", souligne l’Agence de la biomédecine dans un communiqué.
Informer les professionnels de santé
Or, les greffons provenant de donneurs décédés sont insuffisants pour couvrir les besoins. Ainsi, actuellement, plus de 90 000 patients sont traités pour insuffisance rénale chronique terminale, dont 20 000 sont inscrits sur la liste d’attente de greffe. Et ce, alors que seulement 3 757 greffes rénales ont été réalisées en 2024 (dont 598 grâce à un don du vivant). "Le don de rein à un proche (don du vivant) constitue une voie essentielle à développer : il permet un accès à la greffe plus rapide, parfois avant la dialyse, et offre également de meilleurs résultats avec une survie du greffon accrue", explique l’Agence.
Dans ce contexte, l’information des professionnels de santé est fondamentale. "L’objectif de cette campagne est d’apporter des réponses claires, rassurer, et encourager des échanges précoces entre patients, proches et soignants."
Cette campagne se décline sous plusieurs supports : vidéos en ligne, informations dans les services de néphrologie et les centres de dialyse, emailing aux médecins et infirmiers en néphrologie et diabétologie...
Références :
D’après un communiqué de l’agence de la biomédecine (2 décembre)
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