Syndrome inflammatoire multi-systémique associé au Covid chez l’enfant : découverte de facteurs génétiques
Ce syndrome, dont les causes ne sont pas encore élucidées, toucherait environ 1 enfant sur 10 000 infectés par le SARS-CoV-2. Il survient généralement quatre semaines après l’infection. Pour en savoir plus sur son origine, les scientifiques ont analysé 558 patients atteints de MIS-C, âgés de trois mois à 19 ans et issus de 16 pays différents (60,4% de garçons et 39,6% de filles). Les résultats ont permis de mettre en évidence des déficits génétiques expliquant le MIS-C. Situées au niveau des gènes nommés OAS1, OAS2 et RNASEL, ces mutations augmentent de façon excessive la réponse inflammatoire déclenchée par le Sars-CoV-2 dans les cellules phagocytaires (monocytes, cellules dendritiques etc). "De manière plus générale, les données de ce travail démontrent ainsi que la voie OAS1, OAS2 et RNASEL est essentielle à la régulation correcte de l’immunité contre le SARS-CoV-2, en limitant l’inflammation produite par les phagocytes au contact du virus", concluent l’Inserm, dans un communiqué qui accompagne la parution de ces travaux.
L'interdiction des écrans chez les enfants de moins de 3 ans peut-elle être efficace?
Francois Laissy
Non
Comment peut-on supprimer les écrans quand je vois que les enseignants donnent les devoirs par écran interposés parfois à des heur... Lire plus