Dix signes qui montrent que les étudiants en médecine sont précaires

Près d’un étudiant sur deux ne recommanderait pas médecine à des proches, selon une nouvelle enquête de l’Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf), dévoilée ce jeudi 31 octobre. Réalisée sur un échantillon d’étudiants de premier et deuxième cycle, cette enquête* révèle que l’anxiété financière et la précarité statutaire des étudiants est la cause d’un mal-être profond chez une grande majorité de carabins.
L’association pointe notamment du doigt l’augmentation annuelle du coût de la rentrée, la flambée du coût de la vie, l’achat de référentiels, la souscription à des organismes de préparation privés pour la préparation des ECNi, l’impossibilité pour la grande majorité de cumuler études et emploi ; mais aussi le non-respect de certaines règles par les UFR ayant un impact direct sur la précarité et la protection des étudiants en médecine.
A l’heure actuelle, les stages des externes sont rémunérés à hauteur de 129,60 € brut mensuel en quatrième année, 251,40 € en cinquième année et 280,89 € brut mensuel en sixième année, à raison de cinq demi-journées de stage par semaine sur 36 mois.
Egora.fr a retenu les 10 principaux chiffres de cette enquête qui démontrent la précarité grandissante de ces étudiants :
Abandon des études de médecine pour un motif financier
D’après l’Anemf, 1 étudiant sur 4 a déjà pensé à arrêter ses études pour des raisons financières, notamment à cause de l’impact direct sur la réussite.
Dépendance financière aux proches
92,6 % des étudiants ne peuvent pas suivre leurs études sans un soutien financier de la part de leurs proches. Un état de dépendance qui...
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