Ces chercheurs du laboratoire des maladies neurodégénératives (CNRS/CEA/Université Paris-Saclay) et du neurocentre Magendie (Inserm/Université de Bordeaux) ont utilisé pour cela des souris modèles de la maladie d’Alzheimer. Ils ont pu observer une réduction de production de la L-sérine par les astrocytes. Or, cet acide aminé est le précurseur de la D-sérine, connue pour stimuler les récepteurs NMDA qui sont essentiels au bon fonctionnement de la mémoire et à la plasticité neuronale. Les chercheurs ont donc supplémenté les souris modèles d’Alzheimer en L-sérine, et ont alors constaté la restauration des facultés de mémoire spatiale, atteintes de façon précoce. Cette découverte ouvre ainsi la porte à des études cliniques visant à tester l’efficacité de la L-sérine sur la restauration des facultés cognitives chez les malades d’Alzheimer à un stade précoce.
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