A l’occasion de la journée française de l’allergie, ce 19 mars, les organismes de surveillance des pollens et moisissures de l’air ambiant alertent sur l’augmentation des quantités de pollens à l’origine d’allergies et de troubles respiratoires.
Ainsi, selon le rapport 2018 de l’Association des Pollinariums Sentinelles de France, la Fédération Atmo France (regroupant les Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’air) et le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA), 1 personne sur 4 souffre d’allergie respiratoire, dont l’origine est liée à des pollens dans 50% des cas, et des moisissures (10%). Les autres causes sont constituées par divers allergènes : acariens, poils d’animaux, poussières diverses. Selon ces 3 organismes, "le réchauffement climatique et la hausse des températures conduisent à une augmentation des quantités de pollen" ; et "d’après les simulations faites par le RNSA, les effets du changement climatique sur les pollens risquent de s’amplifier dans le futur". Ainsi, en 2018, on a observé, au mois d’avril, l’exposition aux pollens de bouleau la plus forte de ces 10 dernières années. "Un épisode de chaleur exceptionnel en avril a permis aux bouleaux de fleurir dans des conditions très favorables. Les quantités de ce pollen ont battu tous les records, ils ont été accompagnés par les pollens de platane et de chêne présents à la même période", détaille le rapport. En revanche, l’exposition aux pollens d’ambroisie, cyprès et graminées est restée constante. Concernant les moisissures, les températures humides du printemps ont favorisé leur apparition précoce, mais la sècheresse de l’été en a limité la prolifération et la dispersion.
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