"Il est normal qu'il y ait de l'angoisse", déclare Edouard Philippe en visite au CHU de Bordeaux

02/03/2020 Par Louise Claereboudt
Alors que le bilan du coronavirus a atteint près de 130 cas en France, le Premier ministre, accompagné du ministre de la Santé, Olivier Véran, a rencontré les soignants du CHU de Bordeaux, lundi 2 mars.

  "Notre objectif est d'empêcher ou, au moins, de retarder la libre circulation du coronavirus sur le territoire", a assuré le Premier ministre, Edouard Philippe, lundi 2 mars. Alors que le président a reporté trois déplacements cette semaine pour "se concentrer sur la gestion de la crise", le Premier ministre s'est rendu au CHU Pellegrin de Bordeaux pour apporter son soutien aux soignants. Accompagné du ministre de la Santé, Olivier Véran, Edouard Philippe a souhaité répondre aux inquiétudes des professionnels de santé qui constituent la première ligne dans la lutte contre la propagation du Covid-19. "C'est normal qu'il y ait des questions qui se posent, qu'il y ait une forme d'angoisse", a-t-il reconnu. De son côté, le ministre de la Santé a rappelé que "le rôle des blouses blanches est absolument essentiel" dans ce contexte.  

 

  Au total, 108 hôpitaux ont été activés et habilités à accueillir des personnes malades en France, à l'image du CHU Pellegrin de Bordeaux où deux personnes atteintes sont toujours hospitalisées. "Leur état est stable", a précisé Edouard Philippe. L'hôpital bordelais avait, par ailleurs, accueilli l'un des premiers patients touchés sur notre territoire, qui compte désormais 130 cas. Celui-ci avait été traité avec un antiviral et est aujourd'hui guéri. Au-delà du personnel hospitalier, le Premier ministre a demandé à "chaque Français" de devenir "un acteur de ce combat" et a rappelé les mesures d'hygiène et de bon sens, "qui sont les garanties les plus solides pour éviter la libre circulation du virus". Samedi 29 février, le Gouvernement a d'ores et déjà pris des mesures pour tenter de limiter la propagation du virus en annonçant le passage au stade 2 de l'épidémie. Celui-ci a entraîné de nombreuses annulations d'événements rassemblant plus de 5.000 personnes dans des lieux confinés. Des fonds nouveaux pour la recherche sur le vaccin seront également débloqués. "Ensuite, dans le cadre du plan hôpital, nous avons fait en sorte de débloquer des moyens qui sont en train d'arriver dans les hôpitaux pour créer les marges de manœuvre nécessaires afin de pouvoir être à la hauteur", a ajouté le Premier ministre.   [avec France 3 et BFMTV]

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