Cinq médecins de la clinique de Mainvilliers (Eure-et-Loir) sont jugés ce lundi devant l'Ordre des médecins, pour le décès d'une patiente après une opération à l'estomac en 2016.
Les faits remontent à l'été 2016. Fanny Arnoult, jeune mère de famille de 25 ans, est admise le 20 juillet à la clinique de Mainvilliers pour une sleeve gastrectomie, une opération qui consiste à réduire l’estomac, en chirurgie de l’obésité. Selon l’enquête du conseil de l’Ordre des médecins, elle se serait ensuite rendue aux urgences de la clinique, dans la nuit du 22 au 23 juillet, pour des douleurs. Le médecin lui prescrit des antalgiques mais les douleurs s’intensifient. Elle est admise aux urgences dans la matinée. On lui diagnostique un pneumopéritoine et un épanchement modéré entre le rectum et l’utérus. La jeune femme est opérée par son chirurgien, le 24 juillet. Elle sort quelques jours plus tard. Son état empirant, elle est finalement transférée en réanimation à l’hôpital Ambroise-Paré à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Elle n’a pas pu être sauvée. En première instance, la chambre disciplinaire de l'Ordre régional avait estimé que les praticiens n'avaient pas respecté le code de déontologie médicale et que le suivi postopératoire avait été défaillant. Les médecins avaient été condamnés à des interdictions d'exercer allant d'un mois avec sursis, à six mois, dont trois avec sursis. Ils ont tous fait appel. [Avec Lechorepublicain.Fr]
L'interdiction des écrans chez les enfants de moins de 3 ans peut-elle être efficace?
Gregory Cuffel
Oui
Tout le problème réside dans les familles ou le niveau socio-culturel est bas. Il faut de la législation il me semble, des campagn... Lire plus