Classé 14ème au ECN, il opte pour la médecine générale : "Je me verrais bien maître de stage"

"J'ai été séduit par la possibilité de suivre les patients sur le long cours, de connaître leur environnement, d'avoir ce rapport privilégié par rapport à des consultations d'autres spécialités. J'ai aussi été attiré par la diversité des postes qui peuvent être proposés en médecine générale, entre un exercice en cabinet libéral, dans des hôpitaux locaux, en PMI…", s'enthousiasme Benoît Genest. Le jeune homme, classé 14ème aux ECN a opté pour la médecine générale.
Fier de son classement, Benoit Genest confie avoir préparé les ECN dès la quatrième année. "La sixième année est difficile, tout le monde travaille à fond mais c'est presque en quatrième et cinquième année que les bases les plus solides se construisent. Cela permet d'avoir des connaissances qui soient suffisamment ancrées pour y revenir et approfondir des détails en sixième année. C'est la régularité qui a payé", estime modestement l'étudiant de 23 ans.
Quand Benoit Genest démarré le cursus de médecine, il n'avait pas de spécialité rêvée. Le choix de la médecine générale s'est construit "au cours des années". "Pour autant, cela n'a pas été simple de choisir. Cela a été une longue réflexion. J'ai hésité jusqu'à la dernière minute entre les maladies infectieuses et la médecine générale", confie-t-il à Egora. Si le futur interne de la fac d'Angers n'a pas de projet précis défini pour l'instant, il envisage plutôt le libéral. "Je garderai peut-être un pied à la fac en m'impliquant dans la filière universitaire de médecine générale ou en devenant maître de stage", prédit-il.
Enthousiaste à l'idée de devenir médecin généraliste, Benoît Genest est conscient des difficultés du métier. "J'entends les plaintes des médecins généralistes", affirme le jeune homme, au fait des problématiques récurrentes de paperasse ou de flicage de la sécu. Mais il préfère philosopher...
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