Les enfants, laissés pour compte de la psychiatrie

d’envisager la mise en place d’un co-DES de psychiatrie des adultes et de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, avec une régulation du nombre d’internes dans chacune des deux branches.
Fluidifier le parcours de soins
Pour garantir la continuité des prises en charge et fluidifier le parcours de soins, les auteurs misent sur l’augmentation des capacités d’ouverture des centres médico-psychologiques (CMP) ainsi que leur capacité à recevoir en urgence, la réouverture de lits hospitaliers en psychiatrie infanto-juvénile dans les territoires où cela apparaît nécessaire, le développement des structures d’aval sur l’ensemble du territoire en augmentant les capacités d’accueil en hôpital de jour, en centre d'activité thérapeutique à temps partiel (Cattp) etc., dans les structures intégrant soins et études, et le renforcement des réseaux en pédopsychiatrie et des équipes mobiles de liaison. Il s’agit aussi de mieux reconnaître le rôle et l’intervention des disciplines associées (psychologie, orthophonie, ergothérapie).
Enfin, Alain Milon et Michel Amiel recommandent de soutenir la recherche en épidémiologie "afin d’acquérir une connaissance plus fine de la population des mineurs touchés par des troubles psychiatriques".
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