
Variole du singe : des précisions de la HAS sur le diagnostic clinique et biologique

Elle se prononce, en effet, en faveur du remboursement d’un test diagnostique, le test d’amplification des acides nucléiques, ou TAAN. Mais elle précise, en même temps, que le diagnostic de la variole du singe chez l’homme est avant tout clinique, reposant sur l’examen physique et l’interrogatoire du patient. "La détection par TAAN n’intervient que pour confirmer ou non l’infection par le virus, lorsque le tableau clinique n’est pas suffisamment explicite", précise la HAS. Il s’agit donc d’un outil à la disposition des praticiens en cas de "cas suspects" ou "cas possibles", tels que définis par Santé publique France.
La HAS précise, en outre, que ces tests doivent être "spécifiquement adaptés au virus Monkeypox", que "leurs performances doivent avoir été préalablement validées par le Centre national de référence des Orthopoxvirus", et que leurs résultats doivent être rendus "le plus rapidement possible". Le prélèvement doit être, "selon le contexte clinique et le type de lésions observées", et "par ordre de priorité", muqueux, cutané ou de la sphère oropharyngée.
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