Cancer prostatique : vers un marqueur prédictif d’agressivité

13/02/2018 Par Marielle Ammouche
Cancérologie

A l’occasion du 20ème colloque de la Ligue nationale contre le cancer, qui s’est tenu les 25 et 26 janvier à Lyon, et qui ouvre les célébrations du Centenaire de la Ligue, ont été présentés certaines avancées du Programme cartes d’identité des tumeurs (CIT), un programme de recherche dédié à la génomique des cancers, initié et financé par la Ligue depuis 2000. Différentes équipes de chercheurs et de cliniciens se coordonnent afin de mettre en commun des ressources biologiques et des compétences réparties sur l’ensemble du territoire.

Parmi les résultats les plus prometteurs, et susceptibles de changer les pratiques, le Pr Cussenot (hôpital Tenon, Paris) a présenté les travaux de son équipe sur le traitement du cancer de la prostate. En effet, dans ce domaine, de nombreux débats existent concernant, d’une part, le risque de surdiagnostic et de surtraitement liés au fait que la majorité des cancers prostatiques localisés sont peu évolutifs, et d’autre part, celui d’une insuffisance de traitement pour certains cancers agressifs à haut risque de récidives. Les chercheurs ont donc utilisé le programme de CIT pour tenter d’identifier un marqueur moléculaire pour les cancers d’évolution de la tumeur. Pour cela, ils ont étudié près de 1000 patients traités par prostatectomie à travers le monde, explique Le Figaro. Ils ont ainsi pu isoler un ensemble d’une quarantaine de gènes associés aux cancers de la prostate agressifs. "Grâce à cette signature moléculaire, il est possible de prédire l’absence de récidive après traitements, et à l’inverse identifier des malades à haut risque de rechute après une ablation de la prostate et une radiothérapie", détaille le quotidien. Ces travaux sont en cours de publication. Le cancer prostatique a été à l’origine de 53.913 nouveaux cas et 8.893 décès en 2011 en France métropolitaine, selon l’Institut national du cancer (INCa).

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