"Tu es une mauvaise mère. Tu as tué ton enfant. Tu méritais que cela arrive à ton fils. Tout cela est faux – ton enfant n'existe pas." C'est le message qu'a reçu une mère de famille américaine, qui témoigne dans un article de CNN relayé par Slate. Son enfant de quatre ans est mort de la grippe, et elle a ensuite fait l'objet de messages accusateurs de la part d'activiste antivaccins sur sa page Facebook mais aussi des menaces sur son téléphone portable. Jill Promoli, qui vit au Canada et dont le fils de 2 ans est mort de la grippe, raconte aussi le harcèlement dont elle a fait l'objet, notamment depuis qu'elle a commencé à militer pour les vaccins. Selon elle, les antivaccins essayent de la faire taire car elle est particulièrement déterminée à lutter. "Je sais que ces gens essayent vraiment de me faire du mal, et ils font cela parce qu'ils veulent que j'arrête", a-t-elle expliqué. Même cas de figure en Australie, où des parents ont vécu la mort de leur fils de un mois, décédé de la coqueluche alors qu'il n'était pas vacciné. "La mort de Riley était très gênante pour les militants antivaccins, a expliqué sa mère. Les messages malveillants ont commencé vingt-quatre heures après son décès. Ils nous ont traités de tueurs d'enfants et dit qu'on avait le sang d'autres bébés sur les mains. Ils nous ont dit de nous suicider." [Avec Slate.fr et CNN.com]
La furie des antivax ne semble pas connaître de limites. Aux Etats-Unis, mais aussi en Australie et au Canada, des parents dont les enfants sont décédés de la grippe ou de la coqueluche ont été accusés de les avoir tués eux-mêmes.
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Jerry Tulassan
Non
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