Dans la nuit du samedi 10 au dimanche 11 février, le centre hospitalier d'Armentières (Nord) a été victime d'une cyberattaque. Elle a entraîné la fermeture temporaire des urgences de l'hôpital, a indiqué la direction de l'établissement dans un communiqué. Les pirates auraient demandé une rançon à l'hôpital, selon France Bleu Nord.
C'est vers 2 heures du matin que "le centre hospitalier d'Armentières a été victime d'une cyberattaque confirmée par l'impression de plusieurs messages de ransomware sur les imprimantes de l'établissement", a indiqué l'hôpital, confirmant une information du journal La Voix du Nord.
Moins d'une heure plus tard, "l'ensemble des PC a été déconnecté volontairement du réseau principal de l'hôpital par mesure de sécurité", a-t-il poursuivi. Une cellule de crise a donc "été déclenchée à 5h40, cette attaque impactant l'ensemble du centre hospitalier, les mesures ont été mises en œuvre pour assurer la continuité des soins dans les étages" et les urgences "ont été fermées par mesure de sécurité pour 24 heures".
Interrogé par nos confrères de France Info, le directeur délégué du CH d'Armentières a indiqué ne pas connaître "l'ampleur de l'attaque" : "Les cyberattaques se multiplient, on a des protections en regard." La cellule de crise a été suspendue pour la nuit de dimanche à lundi, mais les services informatiques ont continué à diagnostiquer tous les réseaux en lien avec le CHRU de Lille.
Dans ce contexte, "un accueil est organisé pour assurer une parfaite réorientation vers les autres services d'urgence du territoire", a précisé le centre hospitalier, assurant que la situation sera réévaluée "toutes les 12 heures". Par ailleurs, "des investigations sont en cours" pour "établir un diagnostic".
[avec AFP, France Bleu et FranceInfo]
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