La Haute autorité de santé a jugé l'efficacité des antiarthrosiques symptomatiques d’action lente (AASAL) insuffisante. Leur déremboursement a d’abord été acté en juillet 2013, puis la décision a été annulée pour vice de forme. Depuis, professionnels et patients se mobilisent contre cette mesure. L’Association française de Lutte antirhumatismale (Aflar), a d'ailleurs lancé une pétition nationale. Dans le cas des AASAL, le risque est que les patients se tournent vers des anti-inflammatoires et autres antalgiques pour soulager la douleur. Ce qui entraînerait un surcoût, mais aussi une explosion des effets indésirables, car leur profil de tolérance est moins bon, indique l'Aflar. Pour le Dr Laurent Grange, rhumatologue, président de l'Aflar, dérembourser les Aasal, serait "un recul de trente ans dans la prise en charge de l'arthrose". [Avec Sciencesetavenir.fr]
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