Ils font le même travail, ont la même ancienneté, et pourtant n'ont pas le même salaire. Près de 3000 soignants de la fonction publique hospitalière, issus d'une quarantaine de corps de métier, ont déposé un recours devant le Conseil d'Etat contre les décrets du Ségur de la santé. Parce qu'ils n'ont pas bénéficié de ces revalorisations, ils s'estiment victimes de "discrimination salariale". Une "rupture d'équité" qui serait due à leur choix, en 2010, de ne pas passer en catégorie "sédentaire". En restant en catégorie "active", ils ont conservé le droit de partir à la retraite à 57 ans, au prix de grilles de salaires moins avantageuses. Mais avec les revalorisations du Ségur, le fossé salarial s'est creusé. « Si j’étais passée en catégorie sédentaire, j’aurais gagné 175 euros de plus par mois, ce montant était acceptable jusque-là », témoigne dans Le Parisien Khadija, infirmière en psychiatrie. "Mais avec le Ségur, dans quelques années, le différentiel avec mes collègues sédentaires sera de 478 euros. par mois. Pour certains un peu plus jeunes que moi en 2010, et ayant choisi de rester avec leur statut actif, ça sera pire encore. L’équilibre est rompu", lâche-t-elle. Environ 60 000 soignants seraient concernés. [avec leparisien.fr]
Parce qu'ils ont fait le choix de rester en catégorie active au sein de la fonction publique hospitalière il y a quelques années, ces soignants n'ont pas eu droit aux revalorisations salariales du Ségur de la santé. Réunis en collectif, ils attaquent les décrets devant le Conseil d'Etat.
L'interdiction des écrans chez les enfants de moins de 3 ans peut-elle être efficace?
Francois Laissy
Non
Comment peut-on supprimer les écrans quand je vois que les enseignants donnent les devoirs par écran interposés parfois à des heur... Lire plus