"On met en évidence des nanoparticules avec des alliages fer-chrome, chrome-nickel, fer-chrome-silicium, ferrochrome-aluminium, alors que dans l'ancienne formule il y avait seulement quelques débris d'acier", a déclaré le Dr Jacques Guillet, spécialiste de médecine nucléaire. Le médecin a mené des analyses pour le compte de l'Association française des malades la thyroïde (AFMT). "Pour nous il ne s'agit pas d'affoler les gens. Des nanoparticules, on en inhale bien plus en marchant dans les rues de Paris. Et on n'a pas mis là en évidence de lien de cause à effet", a nuancé le médecin. L'avocate de l'AFMT, Marie-Odile Bertella-Geffroy, a annoncé qu'elle transmettrait ces analyses à la juge d'instruction de Marseille enquêtant sur des faits de tromperie aggravée, blessure involontaire et mise en danger d'autrui. Ce mercredi, un rassemblement a été organisé à Paris par l'AFMT alors que se tenait un comité de suivi du ministère de la Santé sur les effets secondaires liés à ce changement de formule. Dans le même temps, le Dr Claude Pigement, vice-président de l'ANSM, a demandé une "étude scientifique indépendante" pour répondre aux "inconnues scientifiques du passage de l'ancien au nouveau Levothyrox". [Avec AFP]
Un médecin, qui a mené des analyses du Levothyrox nouvelle formule, y découvrant des nanoparticules de métal, a demandé à la justice d'examiner leur rôle. Selon lui, elles n'étaient pas présentes dans l'ancienne formule du médicament.
Les négociations conventionnelles entre les médecins et l'Assurance maladie doivent-elles reprendre?
Jerry Tulassan
Non
La négociation est une série d'entretiens, de démarches entreprises pour parvenir à un accord, pour conclure une affaire ou mettre... Lire plus