Souhaitant moderniser la loi relative aux droits des patients datant de 2002, le ministre de la Santé belge, Frank Vandenbroucke, prévoit un texte "dans l’intérêt du patient, avec le patient et par le patient". La nouvelle loi fera notamment une part plus grande à l’information du patient, par exemple en mentionnant les qualifications et expériences professionnelles d’un prestataire de soin ou le coût d’un traitement. Mais ce n’est pas tout. Le texte prévoit aussi que le professionnel implique activement le patient dans la communication d’informations. Ainsi, le patient aura le droit d’enregistrer sa consultation, afin de "pouvoir réécouter ultérieurement les informations fournies", précise l’avant projet de loi. "Globalement, tout le corps médical est contre cette disposition d’enregistrement. Ce n’est plus du tout un contact médecin-patient, cela devient une sorte d’entrevue juridique. L’enregistrement rend le contact impossible. En pratique, il est impossible de voir tous les patients et de se trouver chaque fois confronté à un enregistrement déclaré ou non. Il n’est plus possible pour le médecin de soigner dans ces conditions-là", estime le Dr Gilbert Bejjani, président de l’ABSyM Bruxelles, l’association belge des syndicats médicaux. [Avec levif.be]
Les patients belges pourraient bientôt avoir le droit d’enregistrer leur consultation. Le ministre de la Santé prévoit d’introduire cette possibilité dans une modernisation de la loi relative aux droits du patient.
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