"Sous-coté", "chronophage", "chaotique" : vous racontez les galères du paiement à l'acte

Entre les libéraux et le paiement à l'acte, c'est un peu "Je t'aime, moi non plus". Consultés par Agnès Buzyn sur Egora.fr dans le cadre de la réforme de la rémunération, près de 2300 médecins, infirmières et kinés ont témoigné de leur attachement viscéral au paiement à l'acte, malgré ses défauts. D'une même voix, ils réclament une revalorisation des actes de base.
La tarification à l’acte est le pire des systèmes, à l’exception de tous les autres. C'est ce qui ressort de la consultation lancée par Agnès Buzyn sur les différents modes de rémunération plébiscités par le rapport de la mission Aubert sur le financement de la santé. Poussant à la consommation, le paiement à l'acte, qui représente 87% de la rémunération des généralistes et quasi 100% de celles des spécialistes et paramédicaux, doit être réduit, estiment ces experts, qui militent pour des "modalités de paiement combinées".
Les résultats sont sans appel : plus de 78% des répondants s’opposent à la mise en place d'un paiement au forfait pour le suivi du patient chronique ou encore à une rémunération basée en partie sur des indicateurs de qualité, manifestant ainsi leur attachement à la tarification à l'acte… aussi imparfaite soit-elle.
Car pour la majorité des répondants, si le paiement à l'acte peut en effet constituer un frein à une prise en charge de qualité, c'est parce qu'il n'est pas assez rémunérateur : 91% des sondés estiment que les actes sont sous-cotés. A commencer par la...
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