2024.

Consultation du généraliste : la Cnam propose finalement les 30 euros dès décembre 2024

Devant l'opposition unanime des syndicats aux deux calendriers d'application des revalorisations tarifaires proposés jeudi soir - l'un dynamique, l'autre plus tardif - la Cnam a proposé ce vendredi 17 mai, dans l'après-midi, un troisième scenario, prévoyant une hausse du G à 30 euros dès décembre 2024.

17/05/2024 Par Aveline Marques
Alerte / Urgent Assurance maladie / Mutuelles
2024.

Un pas de plus. La Cnam envisage désormais d'avancer à décembre 2024 la revalorisation de la consultation de base du médecin généraliste à 30 euros et de l'APC à 60 euros. La caisse avait initialement proposé deux options aux syndicats : le premier scénario prévoyait un G à 28 euros en décembre et à 30 euros en juillet 2025 seulement ; le second permettait d'aller directement à la revalorisation promise, mais pas avant le 15 mars 2025.

Alors que les partenaires sociaux s'étaient quittés sur ce point de blocage, jeudi peu avant minuit, la Caisse a proposé un troisième scenario "plus acceptable" pour les syndicats, ce vendredi en fin d'après-midi : un G à 30 euros et un APC à 60 euros dès décembre 2024 - clause des six mois oblige, avec 50% des revalorisations ciblées sur certaines spécialités (dont les pédiatres) et +1.5 centime de hausse du point travail pour les actes techniques CCAM.

Cette première salve serait suivie en juillet 2025 de 1.5 centime supplémentaire pour le point travail et du reste des majorations prévues pour les spécialités cliniques.

Source : Cnam

Plus d'informations à venir sur Egora.
 

Médecins, faut-il signer l'accord conventionnel proposé par la Cnam?

Lilia Boyeldieu

Lilia Boyeldieu

Non

Convention inacceptable sur le plan déontologique avec financiarisation des décisions médicales. Dégradation de la qualité des soi... Lire plus

7 débatteurs en ligne7 en ligne
Photo de profil de Fabien BRAY
7,5 k points
Débatteur Passionné
Médecins (CNOM)
il y a 2 ans
On s'oriente clairement vers un système à l'anglaise. On a pour l'instant aucune connaissance des couleuvres (contreparties) présentes dans l'accord, mais elles font figure d'épouvantail pour une partie non négligeable des consœurs et confrères. Il y a fort à parier que MGF valide l'accord pour récupérer du pognon, et que certains confrères choisissent de sortir de la convention dans ces conditions. Et franchement soyons honnêtes, qui peut décemment fanfaronner après avoir obtenu 30€ quasiment pour 2025? En fin d'année ça fera moins que l'inflation cumulée depuis 2017...
Photo de profil de Paddy de Metz
260 points
Incontournable
Psychiatrie
il y a 2 ans
Donc maintenant un médecin va devoir : - voir plus de patients - faire moins de prescriptions - faire moins d'arrêts de travail - s'engager à travailler dans des structures pluridisciplinaires - s'engager à garder des temps libres pour les urgences de patients qu'il ne connaît pas (alors que les médecins gardent déjà des créneaux pour leurs patients et doivent augmenter leur file active) - suivre une certification périodique tous les 6 ans. Bon, ils ont au moins pensé à rendre obligatoire pour le médecin de prendre soin de sa santé (cynisme) Tout ça avec : - une démographie médicale en berne - des médecins surchargés - des structures spécialisées pour avis qui préconisent que le médecin se forme car eux ont 1 an 1/2 d'attente voir demandent au médecin de coordonner l'évaluation car pas de médecin dans la structure - une inflation marquée - des facteurs de risques psychosociaux en entreprise non pris en compte (car non , pour moi la venue d'un masseur une fois par mois n'est pas une mesure de prévention) - une évolution de la société du type : moi je veux - des administrations qui ont chacune leurs démarches spécifiques à prendre en compte pour une même demande médicale mais qui n'hésitent pas à demander des certificats à la pelle J'en passe et d'autres.... Un peu blasé
Photo de profil de NICOLAS HENNEBO
107 points
Incontournable
Médecine générale
il y a 2 ans
Ne pas signer et n'avoir aucune confiance en l'Assurance Maladie (et Capgemini) qui fait mine de reculer en acceptant d'avancer les dates des changements de tarifs alors que c'était prévu d'avance. Dire dimanche au lieu de mardi pour faire mine de céder en accordant le vendredi. Bof. C'est un peu ridicule, on a "un peu" autre chose à faire... Le feuilleton habituel des pseudos négociations. Heureusement certains syndicats ne sont pas dupes et supportent tant bien que mal ces enfantillages. Merci et courage à eux.
 
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