Emmanuelle, 44 ans, a mis fin à ses jours le 24 juin dernier à son domicile. Dans la lettre laissée à ses proches, elle évoquait sa dernière nuit de travail à l'unité de pédiatrie néonatale de l'hôpital Monod, au Havre.
"J'ai transféré une petite fille en réa. Son état s'est dégradé au cours de la nuit, je ne sais pas ce qu'il s'est passé, j'ai le sentiment que j'ai fait quelque chose de grave et je ne peux plus vivre avec l'idée que j'ai détruit une famille", a écrit Emmanuelle dans la lettre laissée à son mari et ses enfants. Pour son époux comme pour les syndicats, l'infirmière a succombé à la pression générée par la polyvalence inter-services imposée depuis les réorganisations de février 2016 dans l'établissement. Le Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) avait alors enquêté sur le vécu de l'ensemble des personnels de l'établissement, mettant au jour leur besoin d'être davantage formés suite aux réorganisations. Depuis le drame, le mari d'Emmanuel se bat pour que le suicide de sa femme soit reconnu comme un accident du travail. Récemment, une commission paritaire de l'hôpital a finalement établi le lien entre les conditions de travail de l'infirmière et son suicide, qualifié d'"accident de service". [avec france3-regions.francetvinfo.fr]
L'interdiction des écrans chez les enfants de moins de 3 ans peut-elle être efficace?
Gregory Cuffel
Oui
Tout le problème réside dans les familles ou le niveau socio-culturel est bas. Il faut de la législation il me semble, des campagn... Lire plus