Les radiologues libéraux de Bergerac (Dordogne) peuvent compter sur la population dans leur combat contre l'ARS d'Aquitaine, qui exige que le seul IRM de la ville soit déménagé à l'hôpital.
A l'automne 2016, les radiologues libéraux et le Pôle santé du Bergeracois tirent le signal d'alarme: à Bergerac, il faut attendre 53 jours en moyenne pour obtenir un rendez-vous IRM à la clinique Pasteur; un deuxième IRM est indispensable dans ce bassin de vie de 175 000 habitants. Mais le 15 juin dernier, l'ARS Aquitaine douche leurs espoirs. Non seulement un second IRM n'est pas à l'ordre du jour, mais l'autorisation du premier, obtenue en 2005, ne sera renouvelée qu'à condition que l'appareil soit transféré à l'hôpital. Arguant que "l'imagerie moderne n'est nullement l'apanage de l'hôpital public", les libéraux entrent en lutte contre l'ARS. Dans leur combat, ils sont soutenus par la population de Bergerac. Leur pétition a déjà été signée par 13 400 habitants et les présidents des clubs de rugby, football, handball comptent parmi leurs supporters.
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