"En permettant des échanges privatisés, les sites de rencontre permettent une nouvelle gestion de la sexualité", explique le Dr Pierre Desvaux andrologue et sexologue à Paris. Parmi ces internautes, 57 % ont rencontré "en vrai " une personne, mais 17 % n’ont eu aucun échange, et 26 % ont eu des échanges sur internet, mais n’ont vu personne.
Après rencontre, 48 % des sujets ont eu une relation amoureuse et/ou sexuelle (9 % une aventure purement sexuelle, 19 % une relation amoureuse, 20 % une relation amoureuse et sexuelle), tandis que 52 % ne sont pas allés plus loin. Un tiers des 15 % de sujets qui ont fait une rencontre étaient engagés dans une relation de couple.
D’autres études montrent que les hommes de moins de 25 ans sur Meetic et les femmes de plus de 50 ans ont moins de chances d’établir des contacts. L’homogamie sociale est maintenue sur internet.
L’enquête Contexte de la sexualité en France (CSF) suggère, par ailleurs, que l’âge du premier rapport est plus précoce : 16 ans au lieu de 17. Les jeunes femmes de 16 à 24 ans déclarent deux fois plus de 10 partenaires sexuels que celles de 65 à 74 ans et seulement un peu moins que les femmes de 45 à 54 ans. Trois femmes sur 4 (contre 19 % en 1970 dans le rapport Simon) reconnaissent se masturber et 47 % déclarent avoir été sur un site pornographique contre 4 % en 2006.
*Institut français d’opinion publique
**Laboratoire des Connaissances en SEduction
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