Ils ont besoin de “décompresser”. Alors que la pression du Covid est toujours présente dans les services hospitaliers, des internes du CHU de Rangueil (Toulouse) ont organisé une soirée vendredi 9 avril dans l’internat, à laquelle une centaine de personnes a été conviée, après le couvre-feu. Interrogés par La Dépêche du Midi, qui révèle les faits, certains carabins ne nient pas l’existence de cette fête, mais précisent que tous ont été vaccinés.
Immédiatement après l’annonce de cette information, la direction du CHU a ouvert une enquête administrative pour identifier organisateurs et participants. Des “sanctions disciplinaires fortes” sont envisagées. Les locaux de l’internat - 40 chambres et 9 studios - ont été fermés et pourraient être inaccessibles jusqu'à la fin de la crise sanitaire, selon les informations de 20 Minutes. "Le CHU de Toulouse condamne fermement le rassemblement qui s'est tenu, dans la nuit du 9 au 10 avril dernier, dans les locaux de l'internat de médecine de Rangueil", a aussi indiqué la direction dans un communiqué la direction de l'hôpital, précisant avoir été entendue par la police sur ces faits.
Le parquet de Toulouse a ouvert une enquête préliminaire, ce lundi 19 avril. Dans un courrier aux internes du 16 novembre, le CHU avait pourtant rappelé "les règles devant prévaloir au sein de l'internat pendant la période épidémique" soulignant particulièrement "l'impérieux respect des gestes barrières ainsi que l'interdiction formelle de rassemblement". Les organisateurs et participants risquent aussi des suites judiciaires.
[avec La Dépêche du Midi et 20 Minutes]
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