Dans une cohorte de 1522 sujets provenant d’Exeter au Royaume-Uni et de Chicago aux Etats-Unis, une étiologie monogénique a été retrouvée dans 82,9 % des cas. Dans cette cohorte, 13 patients présentaient une trisomie 21, donnant donc une prévalence 7 fois supérieure à celle attendue dans la population générale (13/1522, soit 85/10 000 en comparaison de 12,6/10 000). Aucun des jeunes patients avec trisomie 21 et diabète permanent néonatal n’avait de mutation dans les gènes connus pour donner un diabète néonatal. Des auto-anticorps anti-cellules β étaient présents chez 4 des 9 patients trisomiques avec diabète néonatal. Cependant, ce diabète néonatal survenant dans le cadre d’une trisomie 21 n’était pas associé à une susceptibilité polygénique au diabète de type 1. En conclusion, la trisomie 21 est une cause de diabète néonatal permanent auto-immun qui n’est pas associée au HLA. Ceci signifie que le diabète auto-immun de la trisomie 21 est hétérogène, comportant aussi bien des diabètes de type 1 associés au HLA, tout à fait classiques et survenant donc de manière coïncidentelle chez des trisomiques, et d’authentiques diabètes dus à la trisomie 21 qui ne sont pas associés au HLA.
La sélection de la rédaction
Etes-vous favorable au rapatriement des Français partis étudier la médecine en Roumanie?
Blue Gyn
Non
Sans doute un peu âgé, et plus très vif, j'avoue avoir un peu buté sur le sens de la question. Le premier réflexe du vieux singe ... Lire plus