La voiture d'un médecin SOS vandalisée en marge de la manif contre la réforme des retraites : "inadmissible", "barbare" [VIDEO]

Le véhicule d’un praticien parisien de SOS Médecins a été vandalisé pendant qu’il était en intervention. Le ministre de la Santé, notamment, a condamné cet acte.  

 

Le 7 mars, en marge du cortège parisien de la manifestation contre la réforme des retraites, plusieurs individus s’en sont pris à une voiture garée sur une place “livraisons”, brisant notamment son pare-brise et une vitre avant. Sur les images tournées à ce moment, l’on voit le propriétaire de la voiture revenir vers le véhicule puis brandir un panneau SOS Médecins, qu’il colle sur sa portière. Il s’agissait d’un médecin, en intervention au moment des faits.  

 

Pour le président de la fédération SOS Médecins Serge Smadja, qui s’est entretenu avec le médecin – qui n'a pas été blessé –, “ceux qui ont défoncé le pare-brise” ont “certainement” vu le caducée de médecin ainsi que la mention “Urgences médicales”, “visibles derrière le pare-brise”, rapporte Le Parisien.  

“Exemple affligeant de violence aveugle, que notre collègue a courageusement affrontée, a twitté en réaction à cet événement la fédération SOS Médecins France, apportant “tout son soutien”. Le ministre de la Santé François Braun s’en est également ému sur son compte Twitter : “Le droit de manifester, oui. Dégrader la voiture d’un médecin en intervention, c’est inadmissible et je ne peux pas l’accepter”, a-t-il notamment écrit.  

Le droit de manifester, oui. Dégrader la voiture d’un médecin en intervention, c’est inadmissible et je ne peux pas l’accepter. Ces agissements n’ont pas leur place dans notre pays. J’adresse tout mon soutien à ce médecin @SOSMEDECINSFRAN. pic.twitter.com/1TQdDkFTag

— François Braun (@FrcsBraun) March 7, 2023

L’UFML-S a également réagi par voie de communiqué, condamnant un “comportement totalement inadmissible, irresponsable et bestial”. Il a appelé à “des sanctions très dures de la part à la fois du ministère de l’Intérieur et du ministère de la Santé. La fonction soignante se doit d’être protégée et sacralisée. Ceux qui l’oublient sont des barbares”.   [Avec Le Parisien]