“C’est une démarche bête, mais je voulais absolument que la police vienne me chercher pour m’incarcérer. Quand je sors de prison, je ne bois plus pendant plusieurs mois”, a expliqué cet homme de 53 ans qui comparaissait ce mardi pour menaces de mort envers un psychiatre, qu’il avait consulté le 23 mars pour soigner sa dépendance à l’alcool, rapporte le quotidien Le Télégramme. Sous l’emprise de l’alcool, l’individu aurait appelé le praticien à plusieurs reprises, entre avril et mai, disant vouloir “l’égorger” et le “crever” s’il ne retournait pas en prison. Il devait purger une peine de prison “de deux mois”, mais on lui aurait demandé de “rentrer chez [lui] pour l’instant”, a expliqué le prévenu face à la juge, stupéfaite par sa “désinvolture particulièrement inquiétante”.
Ce dernier espérait pouvoir effectuer son sevrage le plus rapidement possible derrière les barreaux, indiquant ne pas supporter “les psychiatres ou les trucs comme ça”. “Une explication absurde qui mérite d’être consignée”, a déclaré le procureur, qui a requis huit mois ferme, déplorant que l’individu, déjà condamné plusieurs fois pour injures, menaces, outrages, intimidation, use de sa faiblesse pour instiller “la peur”. Ce mardi 8 juin, le tribunal judiciaire de Brest a finalement condamné l’homme a six mois de prison ferme, assortis d’un maintien en détention. Il devra également verser 500 euros de dommages et intérêts au psychiatre, victime de ses menaces, comme le souhaitait l’avocat de la partie civile qui s’inquiétait que l’homme ait indiqué, lors de l’enquête, avoir eu du plaisir à faire peur au médecin. [avec Le Télégramme]
Les négociations conventionnelles entre les médecins et l'Assurance maladie doivent-elles reprendre?
Jerry Tulassan
Non
La négociation est une série d'entretiens, de démarches entreprises pour parvenir à un accord, pour conclure une affaire ou mettre... Lire plus