Souffrant de la cheville, Amel s'est rendue aux urgences de l'hôpital de Perpignan. Après une radio, elle est prise en charge par un médecin qui lui aurait reproché d'être voilée. La patiente ajoute que le médecin n'a pas ausculté tout de suite sa cheville, mais a d'abord fait des remarques sur son voile. "Je me suis sentie mal à l'aise et rabaissée dans mon estime. Elle ne voyait que le voile", rapporte Amel, qui a tenté de se défendre auprès de la praticienne. "S'il y a une nonne qui vient à l'hôpital, vous allez lui demander d'enlever son voile ? Elle a eu un blanc. Puis elle a répondu : non elles, elles sont dans leur monde." La coordination contre le racisme et l'islamophobie vient de saisir la direction de l’hôpital. Le directeur des ressources humaines s'engage à entendre la praticienne mise en cause et la patiente. De son côté, Amel ne compte pas porter plainte, mais attend des excuses. "Ce n'est pas normal. L'hôpital public accueille tout le monde dans la dignité et le respect des personnes", souligne le Dr Salim Bencheikh, urgentiste et par ailleurs président de la Grande Mosquée de Perpignan. Il ajoute que ce type de comportement reste très rare. [Avec Francebleu.fr]
Elle estime qu'elle a subi une discrimination de la part d'un médecin de l'hôpital. Une jeune patiente, arrivée voilée aux urgences, demande des excuses.
L'interdiction des écrans chez les enfants de moins de 3 ans peut-elle être efficace?
Francois Laissy
Non
Comment peut-on supprimer les écrans quand je vois que les enseignants donnent les devoirs par écran interposés parfois à des heur... Lire plus