Dans une analyse des données disponibles sur le risque de malformations et de troubles neuro-développementaux chez les enfants exposés pendant la grossesse à un antiépiléptique, parmi l’ensemble de ceux commercialisés en France, l’ANSM révèle que ce risque est loi d’être circonscrit à la Dépakine, même si ce médicament est l’antiépileptique le plus à risque parmi les 21 concernés par l’analyse. Classée dans une échelle de risques, la Dépakine se situe tout en haut de la liste car multipliant par 5 le risque de malformations par rapport à ce qui est observé dans une population non traitée. Cinq autres médicaments sont considérés comme multipliant le risque par un facteur 3 : il s’agit du topiramate (Epitomax et ses génériques), du phénobarbital, de la primidone, de la carbamazépine et de la phénytoïne. L’ANSM appelle dans le même temps à la vigilance sur l’utilisation de la prégabaline (Lyrica et génériques) en raison du risque malformatif potentiel et de son niveau important de prescription en France. En revanche, les données disponibles ne montrent pas d’augmentation de la fréquence des malformations pour la lamotrigine et le lévétiracétam. Enfin, l’ANSM annonce qu’elle réunira un comité d’experts le 14 mai dans la perspective de pouvoir proposer des mesures complémentaires de réduction des risques liés à l’exposition in utero aux antiépileptiques.
Les enfants exposés in utero au valproate de sodium (Dépakine®, laboratoire Sanofi) ont un risque de présenter des malformations. Mais ce risque tératogène est loin d’être limité à ce seul médicament, reconnu comme très utile pour traiter des patientes épileptiques.
Les négociations conventionnelles entre les médecins et l'Assurance maladie doivent-elles reprendre?
Jerry Tulassan
Non
La négociation est une série d'entretiens, de démarches entreprises pour parvenir à un accord, pour conclure une affaire ou mettre... Lire plus