L’apparition de myocardites est une complication rare (environ 1 % des patients) mais grave du traitement par inhibiteur du point de contrôle immunitaire, avec une mortalité qui peut atteindre 50 %.
"Ce risque est observé avec les anti-PD1, en cas de combinaison de plusieurs inhibiteurs", explique le Dr Bodez du Centre cardiologique du Nord, Saint-Denis. "Le diagnostic, malheureusement difficile, requiert examens électrique, biologique, morphologique, car une altération de la FE n’est présente qu’une fois sur deux". La détection d’anomalies électriques, d’une myosite associée, entrainant la réalisation de biopsies musculaires, peut faciliter cette identification. "Le traitement, qui pour l’instant repose sur les corticoïdes à fortes doses, parfois associés aux immunosuppresseurs, devra être rapidement proposé". Récemment, une patiente a été sauvée grâce à l’administration d’abatacept.
Les négociations conventionnelles entre les médecins et l'Assurance maladie doivent-elles reprendre?
Jerry Tulassan
Non
La négociation est une série d'entretiens, de démarches entreprises pour parvenir à un accord, pour conclure une affaire ou mettre... Lire plus