Il est élargi à un plus grand nombre d’étudiants. Depuis le 27 décembre 2023, date de promulgation de la loi visant à améliorer l’accès aux soins par l’engagement territorial des professionnels, les futurs pharmaciens et sages-femmes peuvent aussi candidater à un contrat d’engagement de service public (CESP). Jusqu’alors, le dispositif était réservé aux futurs médecins et dentistes à partir de leur quatrième année d’études. Désormais, tous ces étudiants peuvent en bénéficier dès la fin de leur deuxième année de cursus.
Créé en 2009, puis réformé dix ans plus tard, le CESP permet aux étudiants de bénéficier d’une allocation mensuelle de 1 200 euros pendant une partie ou toute la durée de leurs études.
En contrepartie, ces derniers s’engagent à s’installer dans des zones caractérisées par une offre de soins insuffisante ou des difficultés dans l’accès aux soins. La durée d’engagement doit être égale à celle durant laquelle l’allocation aura été versée et ne peut pas être inférieure à deux ans.
S’il est présenté comme l’une des clés pour résoudre les déserts médicaux, le CESP peine à séduire les étudiants. Cet élargissement pourrait donc donner un nouveau souffle au dispositif.
Dès cette année, les étudiants en maïeutique, pharmacie, médecine et odontologie pourront demander à en bénéficier. Les candidatures, effectuées auprès des universités, se dérouleront à l’autonome, précise nos confrères de L’Etudiant.
[avec L’Etudiant]
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