Grande Sécu, recrutement de 100.000 soignants… Le programme santé de Jean Lassalle
S'il ne propose pas de réguler l'installation des médecins pour lutter contre la désertification médicale, Jean Lassalle, candidat pour le partie Résistons et ancien proche du Modem, propose d'augmenter le nombre de places dans les facultés de médecine, afin que ces dernières soient mieux réparties sur le territoire. Il souhaite également financer les études pour les médecins qui s'engagent à rester six ans dans les déserts médicaux. Pour Jean Lassalle, il faut revoir les critères de sélection au concours de médecine pour les rendre plus adaptés au métier de soignant.
"Depuis 2013, 27 000 lits d’hôpitaux ont été supprimés. Rien n’excuse une telle incurie", s'insurge Jean Lassalle. Le candidat, arrivé 7ème lors de la présidentielle de 2017, compte, s'il est élu, ouvrir 20 000 lits (y compris de réserve) avec le personnel soignant afférant et recruter 100 000 infirmiers et aides-soignants pendant la durée de son mandat. Son objectif est de réduire à moins de quarante minutes de route, partout sur le territoire, l'accès aux hôpitaux.
Le député des Pyrénées-Atlantiques souhaite "légaliser le cannabis en encadrant strictement sa vente et en dédiant une grande part des recettes à la lutte contre l'addiction". Il propose également de créer une commission habilitée à lever les brevets pharmaceutiques dont l'usage et l'exploitation sont vitaux et de "libérer les industries pharmaceutiques des lobbys". Il veut rendre l’Agence européenne du médicament indépendante des laboratoires pharmaceutiques.
Sur le modèle du régime de l'Alsace-Moselle, où le système de sécurité sociale comprend un "régime local" complémentaire pour tous, Jean Lassalle propose que la Sécurité sociale couvre toutes les dépenses de santé "ce qui évite un double traitement par le régime général puis par des mutuelles". Les remboursements seraient ainsi gérés en une fois par les CPAM.
Enfin, s'il est élu, Jean Lassalle prévoit de remplacer les ARS par des DDASS : Directions départementales des Affaires sanitaires et sociales et de revoir le fonctionnement des "ordres" (médecins, infirmiers, kinés…) afin qu’ils travaillent mieux entre eux.
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