Liberté de prescription, masques... : Véran justifie ses choix face aux libéraux
C’est un premier rendez-vous avant la grande audition d’enquête parlementaire à l’Assemblée nationale sur la crise sanitaire. Ce mercredi 10 juin, Olivier Véran a été entendu par la commission des affaires sociales du Sénat et a dû s’expliquer sur la gestion de la crise sanitaire par le Gouvernement.
Devant le reproche fait par certains sénateurs de rejeter l’hydroxychloroquine, le ministre de la Santé a d’abord voulu mettre les points sur les “I”. “Ce qu’il s’est passé autour de l’étude du Lancet, c’est regrettable (...) mais ça ne veut pas dire pour autant que l’étude avait montré le résultat inverse. Ca veut juste dire que la qualité méthodologique était douteuse”, a-t-il expliqué avant de rappeler que la France s’était basée sur l’avis rendu par le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) pour prendre ses décisions.
Olivier Véran a également affirmé qu’en cas d’étude positive autour de l'hydroxychloroquine, le pays était prêt à traiter massivement. “J’avais tout mis en œuvre pour que, si le traitement fonctionne, nous puissions en disposer en quantité pour traiter l’ensemble des malades français. J’avais tout mis en œuvre, a répété le ministre. Jusqu’à m’assurer que nous dispositions de suffisamment de matières premières sur le sol français et à autoriser le laboratoire qui le produit à s’apprêter à en produire davantage”.
Après les plaintes de certains médecins considérant que le ministre et les mesures prises par le Gouvernement avait entravé leur liberté de prescription, Olivier Véran a balayé l’ensemble de ces critiques. “Elle n’a jamais été entravée”, a-t-il martelé. L’article 8 du code de déontologie médicale précise...
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