Ce lundi 20 février, trois biologistes ont été convoqués au tribunal correctionnel de Nice (Alpes-Maritimes). Ils ont été condamnés à des peines allant de 8 à 18 mois de prison pour “mise en danger de la vie d’autrui” et “établissement d'attestation ou de certificat inexacts”. En revanche, ils ont été relaxés concernant l’accusation d’escroquerie. Ils sont accusés d’avoir délivré 497 fausses attestations qui indiquaient que leurs patients étaient testés négatifs au Covid-19, alors qu’ils n’avaient pas encore reçu les résultats des analyses. Le pharmacien biologiste condamné à la peine de 18 mois de prison avec sursis a également été condamné à verser une amende de 15 000 euros et a l’interdiction d’exercer en tant que biologiste pendant trois ans. Son père, également pharmacien biologiste, a été condamné à huit mois de prison avec sursis. Quant au troisième prévenu, un médecin biologiste, il a été condamné à dix mois de prison avec sursis, 7 000 euros d’amende et un an d’interdiction d’exercer.
C’est grâce à une dénonciation aux services douaniers et à la perquisition de 497 fausses attestations Covid, délivrées entre septembre et octobre 2020, que l’enquête a pu démarrer. Les prévenus se sont défendus en indiquant qu’ils avaient agi sous la pression des patients. Ces derniers étaient inquiets de ne toujours pas voir leurs résultats arriver au bout de 8 à 10 jours après le prélèvement. Les biologistes avaient alors décidé d’envoyer des attestations de négativité avant de recevoir les résultats officiels de leur sous-traitant. [Avec AFP]
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