Un peu moins de 4000 médecins participent au service d'accès aux soins

14/03/2023 Par L. C.
Selon nos confrères de TICsanté, 3855 médecins sont à ce jour engagés dans le service d’accès aux soins (SAS), dont une majorité à titre individuel.  
 

Chi va piano va sano. Après un lancement retardé, le service d’accès aux soins doit être progressivement généralisé d’ici fin 2023. Lors d’une conférence de presse, mercredi 8 mars, l’Agence du numérique en santé (ANS) a fait le point sur le dispositif. À ce jour, 3855 médecins participaient au SAS, rapportent nos confrères de TICsanté. À titre de comparaison, ils étaient 3541 au 20 février et 3346 au 23 janvier.  

Parmi les participants, 2619 médecins sont engagés à titre individuel, 515 à travers une CPTS et 253 via une maison de santé pluriprofessionnelle (MSP). 466 autres praticiens participent au service d’accès aux soins via SOS Médecins. En revanche, l’Agence du numérique en santé a dénombré 207 refus d’y participer, contre 200 en février. 

 

30 SAS lancés ou "en cours de reconfiguration" 

Au total, 30 SAS fonctionnent ou sont "en cours de reconfiguration". Ils couvrent près de 46% de la population nationale. 37 autres SAS devraient être lancés "début 2023", précise TICsanté. La plupart des SAS opérationnels sont départementaux, à l’exception de certains qui couvrent plusieurs départements, comme en Ile-de-France (Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne). 

Depuis juillet dernier, un peu moins de 13 000 rendez-vous (12.880) ont été pris sur des créneaux SAS grâce à Doctolib - plateforme la plus utilisée dans ce cadre, a souligné l’ANS. Celle-ci espère que 33 éditeurs de logiciels seront référencés Ségur garantissant un interfaçage avec la plateforme SAS. La date limite de dépôt de candidature administrative au référencement a d’ailleurs été fixée au 5 avril prochain. 

En janvier dernier, le président de la Conférence nationale des URPS a émis de sérieux doutes sur la généralisation du dispositif. "Il y a tout à reprendre", lançait-il dans une interview accordée à Egora, pointant l’absence d’évaluation des expérimentations. "Imposer des choses à marche forcée ne nous paraît pas productif, au contraire. On va perdre des gens plus qu’autre chose à mon avis." 

[avec TICsanté

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