Les nouveautés du calendrier vaccinal 2023

12/04/2023 Par Marielle Ammouche
Infectiologie
Le nouveau calendrier vaccinal a été rendu public le 12 avril. Il est élaboré par le ministère de la Santé, après avis de la Haute Autorité de santé (HAS). Il reprend les avis que la HAS a émis dans ce domaine au cours de l’année passée. 

 

La principale nouveauté concerne donc la vaccination contre le rotavirus, qui est maintenant recommandée chez l’ensemble des nourrissons, avec un schéma vaccinal à deux doses (à 2 et 3 mois de vie) pour le vaccin Rotarix (GSK) et à trois doses (à 2, 3 et 4 mois de vie) pour le vaccin RotaTeq (MSD) ; le schéma vaccinal devant être réalisé complètement avant l’âge limite (6 mois pour Rotarix et 8 mois pour RotaTeq). "Le rotavirus constitue, chez les enfants de moins de 5 ans, la principale cause de gastroentérite aiguë virale. Il s’agit d’un virus très contagieux, responsable chaque année d’épidémies entre décembre et avril", rappelle le ministère de la Santé, dans un communiqué accompagnant la parution de ce calendrier vaccinal 2023. 

Autre intégration, la vaccination annuelle contre la grippe saisonnière pour les enfants sans comorbidité âgés de 2 à 17 ans révolus. Le vaccin intranasal est recommandé préférentiellement. 

Enfin, le vaccin MenQuadfi (Sanofi Pasteur) vient compléter l’offre de vaccination contre les infections invasives à méningocoques de sérogroupes A, C, W, Y. 

La nouveauté cette année est aussi l’extension des compétences vaccinales pour les pharmaciens, infirmiers et sages-femmes. Les conditions d’application de ces nouvelles compétences, ainsi que la liste des vaccins et le public cible seront précisés "par des textes réglementaires qui seront publiés dans le courant de l’année 2023", précise le ministère. 

Il rappelle, par ailleurs, la généralisation de la vaccination contre les infections à papillomavirus humains (HPV) pour tous les élèves de 5e volontaires dès la rentrée prochaine, gratuitement. Et ce conformément au souhait exprimé par Emmanuel Macron, le 28 février 2023 dernier. 

La consultation longue à 60 euros pour les patients de plus de 80 ans et/ou handicapés est-elle une bonne mesure ?

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