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Le nombre de médecins en cumul emploi-retraite est en forte hausse

Au 1er janvier 2024, 13 513 médecins retraités exerçaient une activité libérale, soit 7,19% de plus qu'un an auparavant. Dans certaines régions, ces praticiens en cumul représentent près de 11% des médecins cotisants. 

27/08/2024 Par Aveline Marques
Hausse

Depuis le déplafonnement du cumul retraite-activité libérale en 2009, le nombre de médecins concernés ne cesse de s'accroître, constate la Caisse autonome de retraite des médecins de France (Carmf) dans son dernier bilan, daté du 31 juillet. Et l'exonération de l'ensemble des cotisations vieillesse dues au titre de l'année 2023 a, semble-t-il, contribué à accentuer cette tendance : au 1er janvier 2024, les médecins libéraux en cumul activité-retraite étaient 13 513, contre 12 607 un an auparavant. Soit une augmentation de 7,19%.

Source : Carmf

S'ils représentent 43% des praticiens en cumul (soit 5 843), les généralistes sont sous-représentés, note la Carmf, puisque la spécialité rassemble 52% des médecins libéraux en activité. La répartition par sexe montre un effectif encore "très majoritairement masculin" (88%), bien que les femmes représentent désormais 44% des médecins cotisants et 27% des retraités. 


Agés en moyenne de 72,38 ans, les médecins en cumul activité libérale/retraite représentent 10,9% des praticiens cotisants à l'échelle de la France, mais dépassent les 15% en Paca et en Corse et atteignent même les 17,6% en Ile-de-France.

Source : Carmf
Source : Carmf

En 2023, les médecins retraités en cumul ont déclaré un BNC moyen de 69 182 euros (64 780 euros pour les généralistes, 72 780 euros pour les autres spécialistes). Ils touchent en parallèle une pension moyenne de 41 397 euros, supérieure à celle de l'ensemble des médecins retraités (35 100 euros), ce qui démontre pour la Carmf que la poursuite d'une activité libérale est davantage un "choix" qu'une "nécessité". 

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7 débatteurs en ligne7 en ligne
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Débatteur Passionné
Médecins (CNOM)
il y a 1 an
Oui , j'en fais partie depuis avril 2024 . J'étais à priori content , mais les nouvelles exigences informatiques ( dont le futur logiciel de facturation qui va devenir obligatoire ) commencent à me fatiguer. Coups de fils incessants de l'éditeur de logiciel pour proposer des formations pour ce logiciel , pendant les heures de travail , comme si c'était une chance à saisir...... . Qu'est ce que ce nouveau logiciel nous apporte ? J'ai eu. droit à une remarque : si vous ne le faites pas , vous n'aurez pas les futures augmentations tarifaires... Je pense que je n'aurais pas d'autre choix que de finir par obtempérer....
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Débatteur Passionné
Médecine générale
il y a 1 an
N'oublions pas ceux qui continuent, passer 67 ans, sans prendre leur retraite . Aucun intérêt à reverser du pognon au fisc aujourd'hui . S'il n'y avait pas cette manne de médecins consciencieux , le système de santé libérale imploserait et en particulier ses merveilles administratives qu'on appelle des MSP . Ne nous trompons pas , ceux là n'auront pas la légion d'honneur , juste l'ignorance face à leur effort . Trop facile de penser qu'ils le font parce qu'ils le veulent bien .
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Débatteur Passionné
Médecine générale
il y a 1 an
tant mieux pour moi retraité ils cotisent encore et cela permet a la carmf de boucler les fins de mois et cela me permet de profiter tranquillement de ma retraite car on a qu une vie et il faut en profiter et j‘en profite.
 
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