En 20 ans, Biogaran a su devenir un acteur majeur de la pharmacie industrielle européenne, cumulant les records et les succès. Ainsi, ce sont aujourd’hui 856 spécialités disponibles, sans rupture d’approvisionnement, 270 millions de boîtes délivrées pour 6 milliards de prises administrées aux patients en une année, un chiffre d’affaires de 727 millions d’euros pour une part de marché de 28%, à quelques dixièmes de point du leader.
Pour Pascal Brière, président de Biogaran depuis le premier jour de l’entreprise et donc principal artisan de cette success story, ce résultat est avant tout la conséquence d’un regard particulier porté sur le générique : "D’emblée, nous avons voulu regarder le médicament générique avec les yeux du patient et dès l’origine, nous nous sommes montrés très exigeants tant sur la qualité du produit que sur le service apporté". C’est ainsi que dès 1997, Biogaran innove avec les premiers packagings avec zone de posologie dédiée aux patients et dotées de pictogrammes explicites pour faciliter la retranscription des ordonnances. Et d’ambitieuses campagnes publicitaires ont apporté à Biogaran une notoriété exceptionnelle auprès des patients : selon une enquête réalisée par BVA, la marque Biogaran est connue de 78% des patients. Mais l’histoire ne s’arrête par sur ces succès et Pascal Brière affiche de nouvelles ambitions, sans doute pour les 10 à 20 prochaines années. Première d’entre elles, la poursuite de l’essor des génériques. Aujourd’hui, moins d’un médicament sur deux sortant d’une officine française est un générique; d’ici à 10 ans, cette proportion devrait atteindre 70%, ce qui fait un beau potentiel de croissance pour un acteur tel que Biogaran, dont les médicaments sont de fabrication principalement française et européenne. Deuxième ambition, les biosimilaires. Biogaran en a d’emblée pris le leadership en mettant dès 2015 le premier biosimilaire anti-TNF alfa (infliximab) sur le marché, suivi cette année du premier biosimilaire d’anticorps monoclonal (rituximab). Ce marché des biosimilaires est promis à un essor considérable au cours des prochaines années rythmées par les chutes de brevets, pour peu que les pouvoirs publics sachent les accompagner par des mesures appropriées, en particulier en médecine de ville. Troisième ambition pour Biogaran, l’international. Car jusqu’à présent, 96% du chiffre d’affaires est réalisé en France. Une première étape sur le chemin de l’international a été franchie en 2012 avec l’acquisition au Brésil de Pharlab, suivie plus récemment de Swipha, l’un des principaux acteurs nigérians, ouvrant à Biogaran un marché de près de 200 millions d’habitants, en forte croissance démographique.
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