Levothyrox : "Nous, pharmaciens, ne pouvons plus continuer à être informés par la télé"

les instances de la pharmacie. De la même manière, lorsqu'elle a dit aux patients de prendre les gouttes alors que deux jours avant nous avions reçu une recommandation nous interdisant de délivrer les gouttes sauf aux enfants et aux personnes souffrant de déglutition, parce qu'elles étaient en manque fabricant… Nous ne savons plus quoi faire. Nous ne pouvons pas continuer à travailler en étant informés par la presse et la télé.
Le lendemain de la publication de notre lettre ouverte, le président de l'USPO* a lui aussi écrit sa lettre à Agnès Buzyn en lui demandant, ce que nous réclamons aussi, à savoir qu'on nous entende et qu'on nous mette dans la boucle. Le problème c'est que le pharmacien est complétement transparent dans le système de santé. Personne ne sait ce qu'on y fait. Mais nous sommes le premier pivot d'orientation. 4 millions de personnes poussent notre porte chaque jour. Nous sommes sur le pont 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Nous prenons le temps de tout expliquer aux patients même quand ils ne sont pas nos clients. Alors quand on entend la ministre à la radio dire que les pharmaciens et les médecins n'ont pas bien fait le relais et qu'il y a eu un manque d'informations, je réponds que nous sommes nombreux à avoir aussi très bien fait notre travail
*Une réunion est prévue ce mardi à l’ANSM au cours de laquelle seront présents médecins et pharmaciens.
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